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Principes : Cintenat en construction

Il s'agit de projets non-confessionnels et apolitiques, basés sur des principes écologiques et durables :

Les bases proposées

♦ Auto promotion ou sous maîtrise d'oeuvre des communes (accompagnée)
♦ Habitat principal
♦ Habitat individuel groupé
♦ Architecture discrète
♦ Unité architecturale sans uniformité
♦ Toitures et murs végétalisés ou d'origine végétale
♦ Conception bioclimatique/haute performance énergétique
♦ Matériaux écologiques
♦ ECS solaire
♦ Réservoirs d'eau individuels pour la gestion des eaux pluviales
♦ Gestion des eaux pluviales exemplaire
♦ Surfaces perméables
♦ Parcelles non clôturées
♦ Solidarité, achats groupés
♦ Communication bienveillante
♦ Maison commune (partage de chambre d'amis)
♦ Partage d'autres espaces communs : potagers, vergers, mares, espaces de jeux
♦ Toilettes sèches
♦ Assainissement par phyto épuration
♦ Maraîchage, artisanat et accueil touristique, si souhaité.
Principes: intégration paysagère

Architecture/Aménagement

♦ Intégration architecturale et paysagère
♦ Harmonie entre le bâti et son site
♦ Un ensemble d’habitats fondu dans son environnement
♦ Une ambiance de «jardin habité »

Les principes :
(Ré)concilier nature et urbanisation, atténuer la perception du bâti par le jeu de la diversité des types d’habitats, noyés dans un écran de verdure, exploiter la topographie et assurer une transition douce par la végétation.

La hauteur et l’orientation des bâtiments projetés répondent à la topographie du site, ainsi qu'à la qualité des apports solaires et des perspectives visuelles offertes.
La fixation de règles de recul et/ou d’alignement est établie afin, d’une part de conforter la cohérence d’ensemble du projet et, d’autre part de favoriser les apports solaires en prévenant les nuisances potentielles dues aux ombres portées.
Le projet n’a pas vocation à devenir un objet architectural remarquable, mais plutôt un ensemble d’habitats fondu dans son environnement. L'unité architecturale est assurée par la végétalisation des murs et toitures, les débords des toitures et les grandes ouvertures vitrées au sud. La liberté des formes, simples ou organiques, et la variété des plantations assurent une unité sans uniformité.
Dans l’esprit d’une verdure luxuriante, des venelles plantées d’arbres et d’essences diverses participeront subtilement à la structuration du projet.
Principes: toilettes sèches

Développement durable

Le projet est constitué d’habitations bioclimatiques et écologiques. Des énergies renouvelables sont utilisées pour le chauffage et l’eau chaude. Les toilettes sèches sont en principe obligatoires et l’assainissement est en phytoépuration. Les panneaux solaires pour la production de l'eau chaude sont obligatoires.
Les habitants sont incités aux déplacements alternatifs : à pied ou à vélo, transports en commun, co-voiturage, auto partage. Ils doivent utiliser des produits de nettoyage écologiques (100% biodégradables).
Principes: toiture végétalisé

Les toitures végétalisées

Les toitures sont végétalisées, ce qui permet un débit différé des eaux de pluie. Leurs caractéristiques végétales propres à héberger une faune variée, leur capacité à renforcer l’isolation de la toiture, et donc la performance énergétique du bâtiment, à diminuer les nuisances sonores et les chocs thermiques (ce qui augmente la durée de vie de la structure), à rafraîchir localement la température en temps de canicule et à piéger une partie des polluants atmosphériques (poussières, CO2) en font un outil multidisciplinaire fort. De plus la toiture végétalisée permet au bâtiment de s'intégrer à un paysage de verdure et de participer à l'unité architecturale du lieu.
Principes: assainissement et lac tampon

La gestion des eaux de pluie

L’urbanisation durable implique un aménagement permettant un maintien ou une augmentation du pouvoir de rétention des sols.
Divers outils sont ainsi mis en place afin de gérer aux mieux les eaux de pluie et limiter les crues, les inondations, comme les coulées de boue, mais également les pollutions.
Les outils :
♦ Limitation des surfaces imperméables
♦ Toitures végétalisées
♦ Récupération et utilisation des eaux pluviales, des rétentions d’eau, noues, fossés et tranchées filtrantes et drainantes
♦ Réservoir d'eau pour chaque habitation
♦ Toilettes sèches
♦ Grand réservoir d'eau de pluie commun (mare) qui fait fonction de tampon.

Les enjeux culturels et socio-économiques

La mixité inter-générationnelle, culturelle et socio-économique est encouragée par la limitation du prix du foncier, et par la possibilité de partage d'une parcelle. En incitant les futurs habitants au développement d'activités professionnelles et économiques durables, au sein ou à proximité de l’éco lotissement, et en promouvant l’auto-partage, le projet peut devenir un lieu de vie qui permette de fédérer les énergies autour d’une dynamique constructive, un lieu de ressources et de partage, de réflexions et d’expérimentation. Il permet de proposer une démarche nouvelle aux habitants et aux acteurs du territoire afin de mettre en place des actions collectives et individuelles concrètes.

Le projet a vocation à devenir un “toit” commun, inspirateur et facilitateur, et à encourager et soutenir les projets qui peuvent apparaître dans le cadre de son objectif ou en dehors. Il s’agit, sans sous-estimer les difficultés à venir, de bâtir un lieu où le principe soit de créer une dynamique, d’insuffler un enthousiasme et une motivation, de libérer la créativité et les savoir-faire des habitants avec une vision optimiste de l’avenir.

Les habitants de ces projets sont propriétaires d'une place dans l'éco-hameau constituée par :

♦ Une parcelle privée, de surface réduite, au sein de l’éco hameau
♦ La maison commune, les espaces en commun, la part dans l'ASL.